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Myriam Pellicane conteuse : Petite,
elle est algérienne. Son terrain de jeux favori : les maisons
bombardées, les ports engloutis, les cimetières, le silence du Hoggar, les
Fantazias.
Ses partenaires : une armée de gosses et toutes les bêtes
sauvages.
Adolescente, elle devient française, son terrain de jeu favori : la
ville, les lieux interdits, les Sex Pistols, la boxe thaï, la scène.
Ses partenaires : une bande de punks, quelques singuliers, des aristos, des goths, des magiciens de tous poils, des exclus.
Aujourd’hui directrice de la compagnie Izidoria, Myriam Pellicane au gré
des rencontres et des créations, cherche ce qui pourrait s’appeler
aujourd’hui : la geste de la conteuse.
Goulue d’anthropologie sorcière et de mythes, performeuse de la
parole, elle rassemble en scène les pratiques populaires et les rituels
émergents pour bousculer les manières, pour donner à tous les publics la
sensation plutôt que la compréhension.
Kung-Fu, mangas, musique trad, innovantes, improvisées, rock, hip hop,
électro, voix, sons organiques, elle s’entoure de spécialistes pour
pratiquer le Abracadabra, pour réinventer des formes, aller tout au
fond, invoquer, approcher l’autre, dépecer les histoires
mémorables pour leur donner un nouveau souffle, une nouvelle énergie.
Myriam Pellicane est une conteuse qui plait à tous les publics
audacieux : elle surprend par la grande singularité de sa personnalité
et de son univers. |
Les êtres sont poussés par leurs destinée. Il ne faudrait jamais les juger ni s'étonner de leurs actes qui s'expliquent d'une façon si lumineuse quand cette destinée est accomplie.