FIGURES DE PROUE Québec 2016 France 2017

Mathieu Epp, Nidal Qannari, Julie Boitte, Anne Borlée
Prochaine expédition pour le Québec Sept/Oct 2016

Myriam Pellicane embarque quatre conteurs explorateurs pour une aventure Québecoise, initiée par Maurice Vaney, programmateur du festival des Grandes Gueules à Trois Pistoles à l'occasion des 20 ans de son festival.

Julie boitte, Anne Borlée, Mathieu Epp et Nidal Qannari sont ceux de la nouvelle génération, des curieux, des fauves, des poètes animés par le désir de la rencontre, des aventuriers de la parole du genre "la tradition est devant nous" ou "la tradition c'est de l'avant garde!".


Peu de préparation, pour se retrouver autour d'impromptus, de veillées improvisées,  de balade aux flambeaux, de conteurs locaux, de coureurs des bois, de créatures fantastiques au coeur du domaine de Luc Malenfant, alchimiste-sculpteur à Rimouski mais aussi vers l'archipel magique des Iles de la Madeleine et l'éblouissante Maison des Arts de la Parole à Sherbrooke.

Une invitation à un festin d'histoires au coeur de la tourmente où ces cinq conteurs, blancs-becs, bâtards et sang mêlés, traversés par le souffle de leurs cousins Deux Pattes aiguillonneront leurs récits de loin en loin, d'ici à là-bas, de là-bas au dedans, pour une trajectoire de rêve
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http://maisondesartsdelaparole.com/lesjourssontcontes/
http://www.conteseniles.com/programmation.html

http://compagnonspatrimoine.com/






5 à 7 Festival les jours sont contés

 
"Elle, Julie Boitte, conte lentement. Sa voix douce, un peu grave, se rend tranquillement jusqu’aux fonds, jusqu’aux derniers spectateurs arrivés. Jusqu’à moi. La plupart du temps, elle se tient droite, tendue vers son public. Lorsqu’elle bouge ses longs bras et ses longues jambes, apparaît le personnage, le dialogue, le territoire de son histoire. Tout se fait lentement avec une certaine gourmandise.
Lui, Michel Faubert, conte plus vite. Sa voix, reconnaissable à sa vibration particulière, nous vrille au cœur de l’intrigue du conte. Sonore, effilée et grave, elle s’empare de notre attention. Il joue avec les notes, les rythmes, chante et conte dans le même souffle.
Une soirée de contes c’est, bien sûr, les histoires partagées – qui se glisseront peut-être dans notre mémoire – c’est aussi des sensations, des impressions, des images et des sons. Une soirée de contes c’est l’amalgame évanescent des sens avec la parole du conteur et de la conteuse. 
Une soirée de conte c’est un échange entendu entre celui qui vient parler et celui qui vient écouter : un silence pour une histoire."
Josée Courtemanche




Le spectacle FIGURES DE PROUE à Sherbrooke ici  Julie Boitte, Anne Borlée et Myriam Pellicane


Pour Figures de Proue : les Photos sont de Maïa Pons Van Dijk


Le spectacle FIGURES DE PROUE à Sherbrooke, ici Mathieu Epp et Nidal Qannari


 Myriam Pellicane



un article de Jean Sébastien Dubé, université de Sherbrooke :
La 24e édition du Festival Les jours sont contés en Estrie vient de se terminer…  Mais elle avait commencé sur des chapeaux de roue!  Le spectacle d’ouverture du 13 octobre 2016 s’appelait Figures de proue. Il y avait assez longtemps qu’un spectacle de contes ne m’avait pas enthousiasmé à ce point.
Plusieurs spectacles me satisfont, me rendent heureux.  Mais celui-là m’a galvanisé. Assez pour que j’aie envie de reprendre mon clavier et d’écrire pour mieux donner sens à ce qui m’avait à ce point charmé.  Si ce show était à ce point exemplaire pour moi, il doit bien s’y trouver quelques leçons qu’il importe de distiller comme un précieux élixir.

Ils étaient cinq Figures de proue:

  • Myriam Pellicane, la marraine en « bienfaisance brute » et kimono qui nous amène ses « protégés », néanmoins chacun des artistes accomplis.
  • Julie Boitte, algue qui ondule entre marginalité et folie, funambule à la voix d’or.
  • Anne Borlée, la harpiste coquine, tant dans son répertoire que dans les clins d’œil avec le public.
  • Mathieu Epp, accordéon, guimbarde; présence physique imposante et tranquille – le gars que tu veux avoir dans ton coin quand la houle se déchaîne.
  • Nidal Quannari, l’improvisateur verbomoteur au ukulélé souriant, même dans la gravité.    

Leçon no.1 :  Un collectif, c’est plus que la somme des parties
Quelque part, sans qu’on ne comprennent trop comment et pourquoi, leurs énergies à tous « restent » sur scène, même quand quatre sont en retrait et qu’un seul d’entre eux conte.  On sent que ce spectacle est coloré des qualités de chacun d’entre eux du début à la fin.  Et ils sont véritablement présents du début à la fin, en écoute totale les uns des autres.Pour moi, il y a là une première leçon pour tous les collectifs : on peut présenter devant public l’addition successives des histoires des uns et des autres, mais c’est tellement plus intéressant quant on peut présenter une telle synergie.




Leçon no.2 : Vive l’expérimentation si la parole reste souveraine!
Y’a des spectacles de conte où l’artiste est assis devant nous sans bouger et ça fonctionne complètement. Puis il y a des ovnis comme Figures de proue qui intègrent des instruments de musique, des chansons, des récitations de poésie, de la danse contact, de la pantomime, des bruits de table, des halètements, des solos, des duos, des trios…



Pourtant, jamais on ne se demande si c’est bien à un spectacle de contes auquel on a été convié.  Encore une fois, y’a des hybridations intéressantes (conte-théâtre, conte-marionnette, conte-clown, conte-musique, etc.), mais ici tous les autres médias soutiennent le conte ou du moins la parole.  On se souvient d’abord des histoires. Le fait qu’elles aient été dites debout sur une table, de dos au public ou accompagnées par le souffle d’un accordéon ne vient que soutenir ou magnifier le propos. Nous étions plusieurs conteurs et conteuses dans la salle ce soir-là à admirer toute la liberté dont avait fait preuve le quintet.  Une invitation à faire de même?

Leçon no.3 : C’est payant de prendre des risques… quand c’est signifiant et bien exécuté
Il y a une bonne part de risque dans le fait de conter dans les bras d’un autre conteur, pendant qu’un autre membre de l’équipe est appuyé sur le mur en train de regarder dans le vague d’un air sauvage, dans le fait d’improviser une partie d’une histoire avec un partenaire, de décliner son identité au milieu d’un spectacle ou de chanter à trois voix une chanson apprise deux semaines plus tôt.  Chaque fois, on quitte le confort d’un contage tranquille, sans problème.  Et cette mise en danger est très bien reçue par le public si elle est faite avec rigueur : ça ne doit pas distraire de l’histoire et il ne faut pas se casser la gueule.  Ça nourrit le spectacle d’inusité. Donc, pour que ça passe, un œil extérieur qui peut nous dire si c’est juste et… travail, travail, travail.


Leçon no.4 : Le jeu de la répétition dans les contes, version 2016
Les contes sont faits de structures connues, de multiples répétitions dans les motifs et dans les noms des personnages, par exemples.  J’ai trop souvent entendu des conteuses et conteurs escamoter ces redites pour accélérer un récit ou pour éviter de lasser le public actuel, habitué de zapper.  Il me semble qu’on nous prive alors d’une des grandes forces de ces textes.

Les figures de proue nous ont démontré à quel point ces jeux de mots et de sens peuvent nourrir un spectacle.  Myriam estime que c’est parce que tous les conteurs du groupe sont particulièrement sensible à l’aspect rituel des contes.  Chaque reprise n’a pas à être exactement pareille à précédente et ces petites variations viennent complètement enrichir le propos.  Qu’il s’agisse de répétions obsessionnelles (« Ça va pas, ça va pas. »), rituelles (« Vent devient brume, brume devient nuage… ») ou qui illustrent l’habitude (« Comme tous les soirs, il a placé ses pantoufles en ligne avec le tapis. »), le spectateur prend goût à découvrir comment sera dite la prochaine répétition et son attention devient exacerbée plutôt qu’endormie.

Leçon no.5 : Sans (nécessairement) rire, tout ça doit se faire dans le plaisir!
Ça pourrait aller de soi, mais malheureusement non.  De tels spectacles peuvent devenir lourds d’intentions et de tentatives à passer des messages… ou de faire rire pour s’assurer de « désennuyer » le public. Rien de cela ici.  Que des cadeaux offerts dans une atmosphère ludique, sereine, mais empreinte de solennité.  Et pourtant chaque spectateur a pu être touché de plusieurs façons différentes : j’ai ri, j’ai versé une larme, j’ai été interpellé.  On m’a parlé de marginalité, de non-violence, de détermination, de sensualité, d’amour, de mort, etc.  J’ai goûté chaque nuance ET j’ai goûté l’ensemble.

Bref, un maudit bon show!


 Le spectacle FIGURES DE PROUE à Sherbrooke , ici Julie Boitte, Nidal Qannari et Anne Borlée

 De Bangkok à New-York, de Paris à Trois Pistoles, de la forêt de Luc Malenfant à la jungle amazonienne, ici à Sherbrooke
Nidal Qannari, notre illustre Puma, notre Peter Brook du Conte, séduisant mais tellement généreux, unique.


Sherbrooke, un article de Maryse Robillard :
Résonnent encore en moi,  la voix forte de Botok et le son de son poing frappant fièrement sa poitrine aussi grosse que celle d’un cachalot; le chant des oiseaux royaux qui jamais ne mentent et révèlent les défauts; le galop des chevaux et leurs hennissements; la voix séduisante et railleuse du prince; et même le son du rougissement des joues de Miette, la bergère, devant ledit prince…  Sans oublier la vieille Léa, pleine de sagesse et de bon sens, qui craque de partout!
De belles histoires, sans âge et de tout public, le tout, ficelées ensemble par le son de la harpe harmonieusement jouée par la conteuse…  Un cadeau, vraiment! 
Anne Borlée n’est point un grand écran géant, comme elle nous l’a fait remarquer en introduction, mais elle est tout aussi captivante… Sinon plus!


 Sherbrooke, extrait de l'article de Marine Pouyfaucon :

Est-ce que tu entends ?…
Les mots que racontent Matthieu Epp, oui, c’est sûr que tu les entends.
Mais entends-tu…
La vibration de sa voix ?
Le bruissement de ses mouvements, tels une danse contée ?
La profondeur de ses silences ?
Tantôt le souffle du vent, tantôt les mélodies envoutantes qui sortent de son accordéon ?


J’ai été fascinée par la précision et l’adresse avec lesquelles il utilise une variété de supports qui font un écrin à la parole contée. La musique, le chant, le mouvement. Ce n’est jamais trop, le dosage est parfait. Matthieu Epp fait corps avec son accordéon diatonique, tel un deuxième poumon musical.
Le rythme de la voix, du corps, des mots sans cesse en variation, pour le plus grand plaisir de toujours nous maintenir alertes.
Matthieu Epp n’a pas seulement l’oreille musicale : il a l’oreille attentive. A l’écoute de son assistance, il n’hésite pas à interagir avec les éléments qu’il capte sur le moment ni à intégrer l’humour, afin de ne pas nous laisser, jamais, dans un état d’abattement.
Autant Michel Hindenoch interpelle mon nez quand il parle du « parfum de l’histoire », autant Matthieu Epp s’est adressé profondément à mes oreilles. 
C’est la musicalité de l’histoire qui m’a frappé chez ce conteur. « Comment l’oublier celui-là, oui comment l’oublier… celui qui marche vers le nord. Celui qui marche vers le nord.... » « Sept garçons qui courent…. » Quelques jours après avoir entendu Matthieu raconter, je fredonne quelques morceaux d’histoires qui m’accompagnent encore, par bribes, telles des incantations magiques.



In-situ la rivière Magog à Sherbrooke Figures de Proue



récapitulatif Maison des Arts de La parole Sherbrooke


Figures de Proue

 Dans les loges, Maison des Arts de la Parole Sherbrooke


Waterville : un collectif de familles réuni autour d'une école libre, non loin de Sherbrooke, et des contes..


Mathieu Epp et Julie Boitte, Maison des Arts de la Parole, Sherbrooke



 Mathieu Epp, Myriam Pellicane, Nidal Qannari

 Anne Borlée


La Maison de Christian Marie Pons chercheur à l'université sur les arts du récit et le renouveau du conte
 L'aventure a commencé ici :un bateau de croisière de Montréal jusqu'à l'île du Prince Edouard à Souris, puis un autre bateau jusqu'au îles de la Madeleine, ci dessus Nicolas Landry, directeur artistique du Festival Contes en îles avec Anne Borlée.
Sur le traversier Myriam Pellicane, Marc André Faurthin, Francis Désilets, Anne Borlée et Julie Boitte



    L'île d'Entrée, arrivée aux îles
                                          
Francis Désilets conteur de Montréal et Mark André Faurthin de Trois Rivières.


Début d'exploration sur le bateau


Les Madelinots, ils n'accueillent pas un spectacle de nous, rodé, bien préparé, ficelé...Non non, c'est bien nous qu'ils attendent dehors à minuit aux flambeaux, sur le ring, sur la glace, sur la scène.

 Cap aux Meules : les conteurs de Figure de Proue racontent avec des conteurs venus du Québec et de la Nouvelle Ecosse, la baie Ste Marie..



Sous les îles de la Madeleine, il y a 9000 mètres de sel, ses paysages et ses roches sont d'une grande diversité..
                                                           


La carte des îles de la Madeleine, avec l'érosion et la montée des eaux ces îles sont amenées à disparaitre dans une centaine d'années..

La shed des raconteux avec André Vignault et la fameuse casquette "Folklore" rebaptisé par les jeunes de la relève "les démons du Folklore"
Repas chez André Vignault avec Clara Dugas, conteuse de la baie Ste Marie

Raconter chez les jeunes adultes en réinsertion, les îles et la transmission orale avec la team des "démons du folklore"
Durant le Festival des îles de la Madeleine, Figures de Proue a rencontré les raconteux : musiciens, autochtones, pêcheurs, les gens se réunissent dans leur "shed", ce sont les garages-ateliers de leurs maisons. Ils jouent de la musique, chante et raconte leur vie. Des vies hors du commun, une vision bouleversante d'un savoir vivre et des histoires des ancêtres aussi, des métissages, des rencontres extraordinaires.




Une femme qui sait : Manon Lacelle, chamane de son état, conteuse. Ici dans une "Shed" de raconteux, en pleine action

Elaine Richard, une vraie conteuse des îles, au centre, avec Julie Boitte et Anne Borlée. Les gens de Hav'e-aux-Maisons ne prononcent pas les «r». Une langue française très savante pour nous, avec un vocabulaire magnifique

Grande nuitée aux Flambeaux, Dune Sud avec les conteurs des îles, du Québec et Figures de Proue
Préparation de la grande nuit des flambeaux : des dizaines de bénévoles madelinots investissent les grottes et balisent le bord de mer sur la Dune sud

Grande Nuit des Flambeaux : les conteurs de Figures de Proues occupent la plage avec Pierre Labrèche, conteur de Gaspésie, Léonce Arseneau, conteur des îles et tous les autres

Un temps exceptionnel pour la Nuit aux flambeaux, Francis Désilets et Michel Boudreau, conteurs en repérage

5 à 7 au Centre d'interprétation du Phoque
Session à la polyvalente : le lycée des îles! Anne Sophie Lapierre conteuse de la relève

Auberge des conteurs : Gros Cap
Dans les loges de la salle des pas-perdus, une soirée mémorable. En tenue de Hockey, pour une soirée Conte-Impro sur le ring


Tradition, transmission, renouveau : Sébastien Croteau, chanteur de musique métal qui utilise sa voix pour des chants harmoniques et chants de gorges, inspirés des inuits et des mongols. Il nous a accompagné pour la balade contée en Forêt chez Luc Malenfant à St Mathieu
Les gens des îles écoutent intensément et si intensément qu'ils perforent la carcasse épaisse des apparences et libèrent essences et lumières


Francis Desilets, Nicolas Landry, Myriam Pellicane

Ouverture du Festival au Musée de la Mer, Havre-Aubert, avec tous les conteurs, les danseuses des Iles et le lancement du livre collectif  : d'Iles en Iles.. de port en port

Le Musée de Paul Grégoire avec Julie Boitte

Claude Bourque et Paul Grégoire au Musé de la Mer : Ces deux sculpteurs-musiciens, rendent les honneurs aux cachalots, aux loups-marins, aux morses, aux dauphins et toutes autres bêtes qui viennent s'échouer sur les Iles, ils dépècent les cadavres, les travaillent pendant des mois pour en faire des objets d'arts ou des instruments de musique, ci dessous l'ossuaire-orgue-à-feu construit en 2013.

Spectacle-performance à l'Aréna de Havre aux Maisons, aux îles de la Madeleine, munis de torches, Paul Grégoire, Claude Bourque et Hugo Blouin enflamment des tuyaux de métal disposés à l'intérieur des ossement de Baleine, pour cette occasion, ils portent des masques faits d'ossements d'animaux, faisant corps avec cette sculpture qui prend vie en poussant des complaintes sous l'effet des flammes
le jardin de Claude Bourque

 Squelette de Dauphin


 Un fou de bassan et Myriam Pellicane
5 à 7 Mathieu Epp et André Vignault


Les jeunes du "lycée" des îles, tous conteurs, tous de la relève, ici la cantine

5 à 7 conté à l'Abri de la Tempête, Etang du Nord, des jeunes conteuses qui porte le patrimoine oral des îles haut et fort! Anne-Sophie, Mélanie, Alice et Alicia avec Anne Borlée et Myriam Pellicane
La veillée des conteurs Madelinots à Cap aux Meules

Francis Désilets, Marc André Faurthin, Sylvain Vigneau et Michel Boudreau entourent un jeune de la relève

Mathieu Epp

Myriam Pellicane et Julie Boitte chez l'artiste Arthure , prémisses d'halloween
La maison des poupées de Madame Arthure


Clara Dugas conteuse anglophone et Myriam Pellicane avec les jeunes de la relève :
ils ont 16 ans cette année, ils sont devenus conteurs, boxeurs ou bénévoles du Festival, Alice a fait l'ouverture de notre grande soirée, un vrai défi de raconter avant 10 conteurs pros, elle était impressionnante

Alicia, 16 ans, les îles de la Madeleine : ......" Et si on levait notre poing pour montrer notre force de caractère et le fait que nous sommes fiers de notre culture? Je lève mon poing haut, pour montrer que nous avons une histoire, nous avons des générations derrière et devant nous, et nous devons conserver une place importante à la culture dans la société, car sans elle, nous ne sommes rien. Tous égaux, tous différents"
Mordor


Le Rendez vous des grandes gueules à Trois Pistoles, Mathieu Epp et Maurice Vaney : directeur artistique. Grandes veillées avec Lucie Bisson, Michel Faubert, Simon Gauthier et les conteurs de Figures de Proues, mais aussi des duos : Nidal Qannari et Anne Borlée et aussi Mathieu Epp et Julie Boitte

Trois Pistoles, le Festival des Grandes Gueules et les compagnons du patrimoine vivants

Festival de Trois Pistoles, le catring sous l'église Anne Borlée, Julie Boitte et Nidal Qannari

La Forge à Bérubé : lieu mythique où nous avons joué en duos, quatuors pour les grandes veillées contes et slam

Les chevaux du vent
Cadeaux des spectateurs à Trois Pistoles après les spectacles : griffes, pattes et poils et épines de porc épic et une crotte d'orignal !

Suite des cadeaux d'après spectacles : pattes d'outardes et os de gibier d'indiens Cree
Dans les loges de la forge à Bérubé, Myriam Pellicane et Michel Faubert
Julie Boitte et Anne Borlée
Le tabac des Mohawks

Visite dans la réserve des Mohawks, les Iroquois

Sur la route
Balade Contée chez Luc Malenfant : 6 mois de préparation pour un spectacle grandiose, complet en un jour, une forêt travaillée en Land Art avec une proposition artistique de Figures de Proue
le conteur est un combattant, il met du coeur dans sa voix, c'est un idiot, un intuitif, il est secret, il s'adapte en permanence, il parle de la vie, de la mort, il connait la magie, il n'a pas de couleur définie, pas de style, il évolue sans cesse, il ne s'enferme pas dans des règles, ce n'est pas le produit d'un style, il fait péter les moules, sa parole est authentique.  # 2016 Figures de Proues # Anne Borlée, Julie Boitte, Mathieu Epp, Nidal Qannari et Myriam Pellicane chez Luc Malenfant, sculpteur
préparation et repérage

préparation et repérage


Une barque, une licorne noire, un passeur, Mathieu Epp, début de la ballade.. les spectateurs sont sur la rive.. Magie, Mystère, incantation..




Spectacle en Forêt Figures de Proue St Mathieu non loin de Rimouski
Mathieu Epp raconte en Forêt

En attendant le public, Figures de Proue


Une créature de Luc Malenfant

Conteur sur la berge Nidal Qannari


Le cercle de Pierres : Cromlech, là où Figures de Proue a stoppé la pluie
La porte Sud Myriam Pellicane

Dans le comlech
Nidal Qannari

Myriam Pellicane

Julie Boitte

Les enfants de St Mathieu ont soigneusement habillé la forêt de Luc Malenfant
le duo Anne Borlée, Nidal Qannari
La maison secrète du Père Noël : il s'appelle Réal ..

Le Jockey, les Dimanches du Conte de Jean Marc Massie, Julie a monté à Bruxelles les Dimanches du Conte au théâtre des Riches Claires en cousinage avec le Québec, deux affaires qui tournent et qui font découvrir les nouveaux conteurs de la Francophonie. Ici Anne Borlée, Francis Désilets et Julie Boitte, Montréal.


Alicia de la team "les démons du Folklore" aux îles de la Madeleine, elle devient conteuse! Un voyage où la transmission s'est faite entre conteurs des îles, du Québec, les français, les belges, les acadiens, et aussi entre génération : les anciens et ceux de la relève! longue vie aux échanges francophones et à Figures de Proue

le Traversier



 



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2017

19h30 Spectacle Figures de proue (Chapelle) | MUSEE DAUPHINOIS
Carte blanche à Myriam Pellicane avec Julie Boitte, Matthieu Epp et Don Fabulist
Un parcours crépusculaire qui voyage sur l'océan vibratoire des histoires et des mythes pour explorer des terres rares.
Chaque conteur se laissera dépouiller entre terre et ciel dans la Chapelle baroque Ste Marie d'en Haut qui petit à petit perdra sa peau pour dévoiler le présent, révéler le passé et convoquer le futur.
Une façon de donner à voir des conteurs audacieux qui explorent l'intime, le fragile et la musique au cœur de la rencontre des langues secrètes qui porte la tradition des vilipendés et qui héberge la poésie de la vie.
Dès 12 ans | Durée 1h15 | De 5 à 10€ | Rens. 04 76 51 21 82 ou www.artsdurecit.com









les serpents s'entrelacent, Cerbère ouvre sa triple gueule, le feu chante par les trois langues de foudre. C'est l'heure où les bougies s'allument, les étoiles se parlent, l'âme des soleils demain fera soupirer les fleurs...









Figures pour une Chapelle crépusculaire : le Sataniste, la Momie et le Rétrogeek

 



JEUDI 10 AOUT 2017 rdv au Théâtre Ph'Art du Casino de CAPBRETON à 21H pour la clôture du Festival

FIGURES de PROUE France/Québec/Belgique Julie Boitte, Anne Borlée, Francis Désilets et Matthieu Epp, Myriam Pellicane.
Pirateries, amours du dessus et du dessous des océans à travers les démons du folklore. Monstres et naufragés, sirènes trans-genre, pêcheurs, une rencontre joyeuse entre entre poils roux et tentacules, un one-shot imprévisible qui mixe les accents et l'insolence des pratiques de la tradition orale.

Dessin Siyu Chen
tout le programme sur : http://www.capbreton.fr/infos-pratiques/mes-loisirs/l-offre-culturelle-a-capbreton/capbreton-festivals/festival-du-conte.html

 

3 commentaires:

  1. Quel beau voyage je viens de faire dans le domaine de l'harmonie, du merveilleux, de la complicité, entre paysages et personnages, entre rêve et réel. C'est un beau voyage avant d'aller dormir légère, légère.... Merci. Paule

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  2. Salut, je me demandais QUI ES-TU?

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