dimanche 13 janvier 2019



Myriam Pellicane conteuse : Petite, elle est algérienne. Son terrain de jeux favori : les maisons bombardées, les ports engloutis, les cimetières, le silence du Hoggar, les Fantazias.
Ses partenaires : une armée de gosses et toutes les bêtes sauvages.
Adolescente, elle devient française, son terrain de jeu favori : la ville, les lieux interdits, les Sex Pistols, la boxe thaï, la scène.

Ses partenaires : une bande de punks, quelques singuliers, des aristos, des goths, des magiciens de tous poils, des exclus.
Aujourd’hui directrice de la compagnie Izidoria, Myriam Pellicane au gré des rencontres et des créations, cherche ce qui pourrait s’appeler aujourd’hui : la geste de la conteuse.
Goulue d’anthropologie sorcière et de mythes, performeuse de la parole, elle rassemble en scène les pratiques populaires et les rituels émergents pour bousculer les manières, pour donner à tous les publics la sensation plutôt que la compréhension.
Kung-Fu, mangas, musique trad, innovantes, improvisées, rock, hip hop, électro, voix, sons organiques, elle s’entoure de spécialistes pour pratiquer le Abracadabra, pour réinventer des formes, aller tout au fond, invoquer, approcher l’autre, dépecer les histoires mémorables pour leur donner un nouveau souffle, une nouvelle énergie.
Myriam Pellicane est une conteuse qui plait à tous les publics audacieux : elle surprend par la grande singularité de sa personnalité et de son univers.





Les êtres sont poussés par leurs destinée. Il ne faudrait jamais les juger ni s'étonner de leurs actes qui s'expliquent d'une façon si lumineuse quand cette destinée est accomplie.